La récente vague de cessions d’actifs français soulève des interrogations sur l’avenir des zones rurales, déjà confrontées à des défis structurels. En effet, la « grande braderie » économique touche aussi les campagnes, où des entreprises locales et des terres agricoles sont de plus en plus souvent rachetées par des investisseurs étrangers.

Dans les territoires ruraux, la montée des acquisitions étrangères suscite des inquiétudes. Les exploitations agricoles, par exemple, attirent des fonds internationaux en quête de terres arables, ce qui fait flamber les prix et rend difficile l’installation des jeunes agriculteurs.

De plus, la vente de certaines entreprises implantées en zones rurales à des groupes étrangers remet en cause l’équilibre économique local. Des fermetures de sites, des délocalisations ou des restructurations sont souvent à la clé, fragilisant les bassins d’emploi.

Les élus locaux appellent à une mobilisation pour protéger les actifs stratégiques des campagnes, en mettant en place des mécanismes pour réguler ces investissements. Ils demandent également une meilleure valorisation des savoir-faire locaux et des produits du terroir, afin de renforcer leur attractivité sur le marché national.

Si rien n’est fait pour contrer cette tendance, les campagnes françaises risquent de perdre leur autonomie économique et leur richesse culturelle, au profit d’intérêts étrangers.